Dans Joigny, je privilégie toujours la marche ou le vélo. Pour le vélo, j'ai dû adapter le mien en élargissant le porte-bagage et j'ai aussi confectionné une remorque.
À pied comme à vélo, le facteur limitant est le transport d'objets, notamment d'objet lourds. À noter qu'à joigny, si les passages piétons sont bien respectés, en certains lieux, les stationnements sur trottoirs rendent la progression difficile.
À vélo, d'autres difficultés existent :
- le stationnement par manque de parcs à vélo ou des systèmes peu adaptés pour les attacher, encore plus vrai si on tracte une remorque derrière son vélo. À ce propos, il faut sensibiliser les installateurs qu fait que les vélos actuels n'ont plus grand chose à voir avec les vélos d'antan. Un expemple : les guidons, beaucoup plus large, les pneus, plus larges également, les attaches rapides pour les roues et les selles qui sont très pratiques mais rendent leur vol beaucoup plus facile aussi ;
- l'absence de voies de circulation et je dirai même des articulations entre places de stationnement et voies de circulation qui rendent souvent la pratique du vélo dangereuse ;
- les giratoires qui demandent à être aménagés parce que dans les pays où le vélo est très utilisé, sur les giratoires, on note une augmentation de 48% des accidents (J'ai participé, d'ailleurs à une réflexion avec la CCJ à ce sujet, à leur demande) ;
Hors Joigny, je pratique le VTT, ce qui exige parfois d'emprunter le réseau routier. Là, on rencontre également des giratoires non aménagés. Sur les "grands" axes, comme la route de Béon, le partage de l'espace n'est pas à l'ordre du jour. Mais on a le sentiment que des aménagements peu coûteux pourraient être fait parce que la place existe : souvent, il existe une bande blanche discontinue à droite de la voie avec encore un espace enrobé. C'est là que je roule préférentiellement. Hélas, ces espaces sont souvent discontinus et à largeur variable et oblige à reprendre la voie de circulation. C'est toujours inquiétant.